samedi 29 octobre 2011

Résultats de Sud Santé au CHSBS

Si l’évolution de la représentativité syndicale au CHBS était prévisible pour les observateurs du premier employeur du pays de Lorient c’est l’ampleur qu’a pu prendre cette évolution au sortir de ce scrutin qui continue de surprendre.
C’est le syndicat SUD Santé Sociaux qui aura le plus profité de ces évolutions, son audience passant de 27,32% en 2007 à désormais 39,35%.
Ce syndicat confirme son implantation dans les corps soignants et ouvriers mais effectue également une percée dans le corps administratif en faisant jeu égal avec la CGT sur le deuxième siège de la CAP N°9 (administrative) , là aussi aux dépends de la CFDT qui détenait les deux sièges. SUD s’installe également sur la CAP N°2 (technique), en prenant ce siège que détenait la CFDT.

Ainsi la CFDT premier syndicat en 2007 avec une audience de 37,26% est tombée a 26,54%, une sévère chute de plus de 10 point alors même que la disparition de l’UNSA, (18,95% en 2007) autre syndicat  situé lui aussi à la droite de l’échiquier syndicale aurait du lui profiter. Cette chute se traduit par une première conséquence très brutale, la perte de 6 sièges en commission paritaire et leur disparition de 3 de ces commissions. Le CHS-CT (9 représentants) évolue également en ce sens puisque de 4 sièges ils n’auront pu en maintenir de justesse que 2 SUD en reprenant 2. Dans une autre symbolique forte ils disparaissent pour la première fois de leur histoire du Conseil de surveillance du CHBS, l’ancien conseil d’administration .

lundi 10 octobre 2011

Mardi 11 octobre Grève et manifestations !


Dans toute l’Europe, les gouvernements annoncent une succession de plans d’austérité, pour répondre aux diktats des institutions financières et aux exigences patronales. Sarkozy et Fillon participent activement à ce pillage des populations les plus défavorisées. En Italie, en Espagne, en Grande-Bretagne, en Grèce, en Pologne, … un peu partout, grèves et manifestations se multiplient. En France, le 11 octobre, une journée d’action intersyndicale est organisée.
Des luttes sont menées dans de nombreuses entreprises et dans la Fonction publique
Le 27 septembre, l’Education était en grève dans tout le pays, le 6 octobre, les retraité-e-s sont dans la rue, le 8 octobre, les chômeurs/ses manifestent…
Il faut unir nos forces, coordonner nos luttes !
L’Union syndicale Solidaires n’a pu obtenir des autres organisations syndicales un appel national à faire grève et manifester. Mais l’unité a tout de même pu se réaliser dans plusieurs secteurs professionnels et départements.
Le gouvernement enchaîne les « affaires » qui montrent un pouvoir aux abois. Le patronat reprend son crédo habituel « on ne peut pas payer » … tout en accumulant des bénéfices exorbitants et les institutions financières prétendent imposer aux peuples la destruction de tous les services publics.
Nous avons besoin de recréer un rapport de forces, à la hauteur des enjeux. Pour l’Union syndicale Solidaires, le 11 octobre s’inscrit dans cette dynamique. Partout où cela est possible, organisons des assemblées générales et des cortèges unitaires dans les manifestations…
Faisons-nous entendre !
L’accroissement de la dette publique est le produit des cadeaux fiscaux faits aux ménages les plus aisés et aux entreprises, en particulier les plus grandes. C’est aussi le résultat des mesures prises pour juguler d’une part, la crise financière, dont la population n’est pas responsable, et d’autre part la récession qui s’en est suivie.
Un autre partage des richesses est la seule réponse alternative légitime. Elle exige une autre répartition entre salaires et profits, un droit effectif à l’emploi par une réduction du temps de travail avec embauches correspondantes, une réforme fiscale radicale et le développement des services publics. Elle exige aussi de mettre fin aux exonérations d’impôts des plus riches, de taxer véritablement les revenus du capital, de lutter contre la fraude fiscale et les spéculateurs/trices. Elle exige également la socialisation du système bancaire, la satisfaction des besoins sociaux fondamentaux en articulant impératifs écologiques et garanties sociales pour les salarié-e-s.
Sur le Morbihan, Solidaires et la CGT proposent rassemblements et manifestations à 10h30.
Lorient Cosmao Dumanoir.
Vannes La Rabine.
Pontivy La Plaine.
Belle Ile au port.
Groix au Port

mardi 4 octobre 2011

le 7 octobre a Lorient : urgence un toit pour tous

                   
Décembre 2006 : Nicolas Sarkozy lance pendant la campagne présidentielle : "Je veux que d'ici
à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à
l'hébergement, c'est une obligation humaine".
Été 2011 : le gouvernement ampute de 30 % les moyens allouées aux services d'accueil
d'urgence, les mettant dans l'impossibilité de remplir leur mission ; des expulsions continuent à
jeter des centaines de familles pauvres à la rue ; la loi Dalo, pourtant votée par l'actuelle
majorité, ne peut pas être appliquée ; des familles de demandeurs d'asile, qui ont aussi droit à un
hébergement, comme le Conseil d'État l'a confirmé le 5 août 2011, se retrouvent à la rue partout
en France, dans l'impossibilité de scolariser leurs enfants.
Alertés par la présence d'un nombre croissant de familles sans logement, à Lorient, à Vannes et
partout en France, des citoyens indignés se sont rassemblés ; le collectif 56 « urgence un toit
pour tous » s'est constitué au mois d'août dans le Morbihan.
Dès lors des citoyens solidaires ont suppléé l'Etat défaillant, des particuliers ont logé,
nourri et accompagné des familles totalement démunies.
Le collectif n'a cessé de demander l'application des lois et dans l'urgence la réquisition des
locaux vacants de l'Etat ou des collectivités territoriales .
Face à l'insuffisance des réponses de l'Etat qui ignore délibérément les lois protégeant les plus
vulnérables le collectif et les citoyens qui le constituent ont pris la responsabilité d'occuper des
lieux publics afin d'y loger des familles.
Nous dénonçons cette politique inique qui stigmatise les plus démunis et
impose aux citoyens et aux collectivités locales de se substituer à l'Etat dans
son devoir de protection sociale et nous exigeons :
    le déblocage des moyens budgétaires suffisants pour un accueil inconditionnel de toute

    personne sans abri
    La suspension des domiciliations aléatoires des migrants non accompagnées d'un

    hébergement
    un programme de mobilisation des logements et locaux vides, l’application de la loi de

    réquisition, le relogement de toutes les personnes et familles
    Une vraie régulation des loyers, de l’immobilier et du foncier pour rendre le logement

    accessible à tous, la réalisation massive de logements sociaux, et l’abandon de toute
    mesures de marchandisation des HLM et un moratoire sur les expulsions.
    A l'appel de :
     • citoyen/nes indigné/es et solidaires
     • ASCEAP, Casi, CCFD56-Terre solidaire, CELEM, CIMADE, Crisla, FCPE 56, Mouvement De
        La Paix, RESF,
     • UdCGT, SUD étudiants , Union syndicale Solidaires.
     • EELV, Fedeanar56, Gauche Unifiée, NPA, Parti de Gauche, PCF, UDB.
Pour joindre le collectif 56 : contact56@untoitpourtous.net            http://untoitpourtous.net/