vendredi 7 novembre 2014

L’intersyndicale de l’hôpital CHARCOT est en lutte.

NOUS PENSONS AUX SOINS !
ILS NE PENSENT QU’AUX SOUS !

L’intersyndicale de l’hôpital CHARCOT tient à informer le public de la dégradation de l’offre de soin en psychiatrie et en soins généraux.
  • De nombreuses fermetures de lits sont programmées
  • Réduction du personnel soignant, administratif et technique
  • Diminution de l’accès aux soins
  • Augmentation des temps d’attente pour obtenir une consultation ainsi que des prises en charges aux urgences
  • Précarisation des emplois hospitaliers

Vous êtes directement concernés.
La Santé est l’affaire de tous!! 

jeudi 2 octobre 2014

Incendie au centre des finances publiques de Questembert


Solidaires Finances Publiques condamne fermement les agissements "anti finances publiques"



Le sas d'entrée du Centre des Finances Publiques de Questembert a été incendié dans la nuit du mardi 23 au mercredi 24 septembre.

Cet incendie, manifestement prémédité qui a également fortement dégradé les locaux par les fumées, est un acte inqualifiable que le syndicat national Solidaires Finances Publiques condamne avec la plus grande fermeté. 

Rien ne justifie que l’on s’attaque au service public, aux agents qui l’exercent au quotidien et à leur environnement de travail.

Rappelons en effet que les agents ne font qu’appliquer la loi et assurent des missions dans des conditions de plus en plus difficiles : la charge de travail explose, les moyens humains et budgétaires baissent continuellement, le tout sur fond de crise. Les relations avec les usagers et les contribuables sont de plus en plus tendues.  

La section syndicale Solidaires Finances Publiques du Morbihan condamne fermement ces agissements inqualifiables, apporte son soutien plein et entier aux agents qui en sont victimes et demande d'une part que les coupables soient poursuivis, d'autre part que le service public ait enfin les moyens d'être correctement assuré.

Mise à sac du centre des finances publiques de Morlaix

L’Union Régionale Solidaires Bretagne dénonce la mise à sac et l’incendie du centre des finances publiques de Morlaix et ceux qui en félicite les auteurs, à l’exemple de Thierry Merret, patron de la FDSEA 29 et leader des Bonnets Rouges. 
Nous entendons la détresse de certains agriculteurs, mais il leur faudrait s’adresser aux vrais responsables de cette situation ;
· le lobby agricole breton (SICA, FNSEA, coopératives…) qui ne transforme pas suffisamment les produits bruts agricoles, sensibles aux aléas climatiques et soumis à la domination des grandes surfaces.
· la politique européenne qui n’a pas harmonisé les normes sociales, fiscales et environnementales et chaque pays qui pratique le dumping.
· les libéraux de la FDSEA 29, sont des poujadistes incohérents : ils critiquent l’Etat, les impôts et les cotisations sociales quand tout va bien, puis se tournent vers le même Etat pour quémander des subventions, en cas de crise.
· le modèle agricole breton prôné par ce lobby est à bout de souffle : les salariés et éleveurs de Tilly Sabco, de Doux etc … sont placés dans une impasse.
Le gouvernement socialiste a déjà cédé aux exigences de la FNSEA, des bonnets rouges en supprimant les autorisations d’extension des élevages hors sols (« laissez-nous polluer en paix »).
Les gouvernements successifs ont toujours fait preuve de complaisance pour les actions des légumiers et agriculteurs, contrairement aux manifestations de salariés. : Gourvenec dans les années 60 à Morlaix, saccages des villes comme Morlaix, Lannion, prise d’otage de gendarme. Le gouvernement actuel devra s’expliquer sur sa passivité et son inaction devant ces saccages et incendie. 

jeudi 3 juillet 2014

Réponse à l'invitation du Préfet à la présentation du pacte de "responsabilité" et de "solidarité"


Monsieur le Préfet, Monsieur le Sous-Préfet,

Vous avez invité notre Union départementale à une réunion de présentation des mesures du Pacte de « responsabilité » et de « solidarité », « afin d’informer et de mobiliser tous les acteurs concernés (élus, chefs d’entreprise, partenaires sociaux) ».

Mobiliser ? Oui nous nous sommes mobilisés, à plusieurs reprises, contre ce pacte, notamment le 18 mars, le 1er mai, le 15 mai derniers... Et nous poursuivons cette mobilisation, tant nous savons que le monde du travail a besoin d’autres choix, qui passent par une autre répartition des richesses, et la lutte contre la financiarisation de l’économie et contre les intérêts des capitalistes.

Partenaire social ? Solidaires n’en est pas un : nous sommes les adversaires d’une politique libérale, dont le vernis prétendu « de gauche » ne leurre plus grand monde. Nous portons les valeurs d’un syndicalisme de lutte, de transformation sociale. Nous rejetons la voie d’un syndicalisme d’accompagnement, de trahison et de collaboration avec les puissances patronales, que certaines organisations syndicales ont décidé de suivre.

« Responsabilité », « solidarité » : qui est encore dupe ?
Est-ce responsable, est-ce solidaire de faire payer aux salariés les 30 milliards captés par les actionnaires ?
Est-ce responsable, est-ce solidaire de supprimer des prestations sociales, d’augmenter des cotisations, de bloquer les salaires, les pensions, les indemnités ?
Est-ce responsable, est-ce solidaire de baisser la dépense publique et ce faisant de réduire le champ des services publics, pourtant essentiels ?
Il n’y a nullement de responsabilité dans ce pacte, ni même de solidarité. Ce pacte est imposé aux travailleuses et travailleurs : il renforce encore la privatisation des profits, et la socialisation des pertes.

Vous reprenez les termes inacceptables de « réduction du coût du travail et de la fiscalité », de « simplification administrative » que le MEDEF agite sans cesse. Rémunérer dignement un travailleur,  salarié ou privé d’emploi, ce n’est pas un coût. Lui assurer une couverture sociale, une retraite, ce n’est pas un coût. Et verser une contribution commune par l’impôt, en fonction de ses ressources, c’est responsable et solidaire, et toute prétendue « simplification administrative » cache en fait des exonérations dont les plus aisés bénéficieront.
Par contre : faire un cadeau de 30 milliards, sans guère de contrepartie, aux actionnaires et grands patrons, c’est un coût que tous et toutes doivent supporter. 

« Les capitalistes nous coûtent cher » : nous ne saurions donc nous asseoir autour d’une même table et ainsi laisser croire que nous partageons les mêmes objectifs, les mêmes valeurs. Nous ne viendrons donc pas.

Veuillez recevoir, Messieurs, nos salutations.

Benjamin SCHŒMANN
Délégué départemental de Solidaires 56

dimanche 22 juin 2014

Lettre ouverte à M Lebranchu lors de sa visite à Lorient


Lorient, le  20 juin 2014
            
                                                                                               Madame Lebranchu
                                                                                      Ministre de la Décentralisaion et
                                                                                                 de la Fonction Publique
 Lettre ouverte                                                                      

Objet : Rencontre du vendredi 20 juin 2014 :
            

Madame la Ministre,

1462, 1462€ ; c'est ce chiffre, cette somme qui nous amène à solliciter votre bienveillante attention dés le début de cette lecture.
1462€ c'est désormais le revenu mensuel d'une infirmière en début de carrière, donc contractuelle et ce, durant plus de cinq ans à l'hôpital de Lorient.
1462€ mensuels, voilà Madame ce que vous accordez à cette infirmière, après lui avoir supprimé une prime de 38 € depuis le premier juin 2014 à l'hôpital de Lorient.
1060€, en n'espérant ne pas vous ennuyer par une petite série de chiffres, c'est ce que vous reprenez, désormais, au changement à l'échelon 6 d'une IDE, 880 pour une autre, à un autre échelon etc...

Les Aides-soignants ne se plaignent pas d'être les oubliés, 14€ de prime supprimés pour les contractuels, toujours depuis le premier juin et, pour les titulaires, une contribution, tout comme pour les IDE à chaque changement d'échelon.

Ici, si vous y parvenez, nous vous témoignons de notre gratitude a avoir résisté à la lassitude que vous pourriez très légitimement éprouver  à cette énumération et nous ne solliciterons plus de votre bienveillance qu'un instant, pour évoquer les personnels techniques et ceux des secrétariats médicaux et administratifs, mis également à contribution.

Une autre conséquence de cette mesure et non des moindre, c’est un impact direct sur les retraites, équivalent à une de nos dernières réformes des retraites. Une infirmière nouvellement embauchée devra travailler quatre ans de plus pour parvenir a l’actuel échelon de départ en retraite de sa consœur, en plus d’une perte que nous estimons à 10 000€ sur l’ensemble de la carrière. Conséquences identiques pour chacun des autres grades mais dans leur proportion.

Nous avons déjà eu à nous adresser à Madame Marisol Touraine et à Madame Najat Vallaud-Belkacem (cf. : courriers joints) lors de leurs déplacement au CHBS, pour dénoncer  « la destruction de toute règle de droit du travail », « la grave dégradation que nous connaissons concernant la prise en charge du patient, conséquence de notre situation financière… » et, des conséquences directes sur la santé des agents, personnel féminin pour une grande majorité et qui subit un vieillissement régulier, conséquence des dernières réformes des retraites.
Aujourd’hui, les agents hospitaliers essuies une attaque que la droite la plus « décomplexée » n’avait jamais osé et ces coups viennent de vous et de votre politique, Madame la Ministre.
Notre syndicat fait toujours attention à ne pas s’inscrire dans le champ du politique et nous resterons dans ce courrier sur nos misions de défense des intérêts particuliers et collectifs des salariés.

C’est dans ce cadre que nous nous vous exprimons notre analyse, partagée avec notre premier Ministre, oui « la gauche peut mourir ». Pas seulement la gauche « pragmatique » qu’incarne votre gouvernement mais toute la gauche que vous entrainez par votre politique vers un abime.
Les agents du CHBS ont déjà fait le constat que la gauche était rentrée en coma, personnels soignants avant tout, nous lui accorderons tout notre dévouement et nous serons à son chevet mardi 23 septembre 2014 au ministère de la santé avec les « Hôpitaux en lutte contre l’austérité ».
Nous sommes persuadés de pouvoir sortir le patient de sa léthargie, l’administration en trithérapie de courage politique avec  une dose conséquente de sens de la justice sociale, associée à la volonté de « le changement c’est maintenant », devrait, nous en sommes persuadés, y parvenir.
Il appartiendra ensuite au patient de suivre la prescription et, de veiller à ne pas retomber dans les travers qui auront bien failli lui être fatals, les accointances avec la grande finance et ses amitiés avec le patronat.      

Dans l’attente de notre rencontre, vendredi 20 juin 2014, je vous prie de croire,  Madame la Ministre, à l’assurance de toute ma considération.


                                                                                               
                   Marc KLANEC
                   Secrétaire  Sud santé Sociaux  du Morbihan


jeudi 1 mai 2014

RASSEMBLEMENT DEPARTEMENTAL A LORIENT

FONCTION PUBLIQUE



Tous en grève

jeudi 15 mai



RASSEMBLEMENT DEPARTEMENTAL A LORIENT
Place de l’Hôtel de Ville, dès 12h00

Pique-nique revendicatif 
Prises de paroles
Débats ...


 La politique d’austérité choisie par le gouvernement cible principalement la fonction publique : l’objectif est de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique de 2015 à 2017. S’il est évident que tous les citoyens seront impactés par ces réductions des dépenses publiques, il est tout aussi évident que les services publics et leurs agents le seront aussi !

A l’Etat, ce sera la poursuite de la politique régressive en matière d’emplois et de restructurations sur l’ensemble du territoire. Encore une fois, le monde de la santé ne sera pas épargné et l’hôpital sera en ligne de mire. La réforme territoriale annoncée (diminution du nombre des régions, disparition des départements, développement de l’intercommunalité) aura de graves conséquences pour tous les personnels territoriaux.

Et pour toutes et tous, ce sera la poursuite du blocage des salaires, sans aucune perspective d’augmentation d’ici 2017 !!! Du jamais vu dans la fonction publique !

DANS LA FONCTION PUBLIQUE, RESISTONS ET EXIGEONS : 

la hausse de nos salaires, le rattrapage de nos pertes de pouvoir d’achat, les créations d’emplois nécessaires à l’accomplissement de toutes nos missions !


L’AUSTERITE DANS LE PUBLIC COMME DANS LE PRIVE !


Avec le pacte de responsabilité, le patronat et les actionnaires (qui vivent déjà de notre travail !) vont encore s’enrichir : 30 milliards d’argent public sont privatisés au profit d’une infime minorité. Cela fait des décennies que le patronat bénéficie d’exonérations de cotisations, d’aides publiques, de cadeaux fiscaux, au nom de la lutte pour l’emploi… les vrais assistés, c’est eux ! et le chômage n’a cessé d’augmenter ! Nous faire payer les 30 milliards au patronat ne suffit pas : le gouvernement y ajoute 20 milliards pour satisfaire au diktat de la Commission européenne. 50 milliards issus de notre travail nous sont ainsi volés :

18 milliards, notamment en gelant le point d’indice des fonctionnaires et en supprimant des emplois dans quasiment tous les ministères.

10 milliards sur l’assurance-maladie, en restreignant encore notre droit à la santé. Les populations les plus fragiles seront les plus touchées !

11 milliards sur la protection sociale (hors assurance-maladie) : les allocations familiales, les aides à la garde d’enfant et au logement, les pensions du régime de retraite de base, les retraites complémentaires, ne seront pas augmentées durant au moins 18 mois. Aucun gouvernement n’avait osé une telle mesure !

11 milliards aux Collectivités locales. Les conséquences seront importantes pour le RSA, l’enfance, les personnes âgées, les routes, les transports collectifs, les collèges.



PAS DE FAUX-SEMBLANT : DE VRAIES LUTTES !


Du «pacte de responsabilité» à l’accord UNEDIC qui détériore encore les droits et l’indemnisation des chômeurs, et auparavant la réforme des retraites, l’accord national interprofessionnel..., une partie des organisations syndicales montre son attachement à ne louper aucune occasion de satisfaire les désirs patronaux.

Face à cela, l’unité du syndicalisme de luttes, de changement social et de rupture avec le système capitaliste, est nécessaire. Il nous faut construire une plateforme revendicative claire, avec les syndicats, les sections, les camarades qui partagent cette vision syndicale. Solidaires a pris diverses initiatives en ce sens ces derniers mois, au niveau national (lettre ouverte aux camarades d’autres syndicats, adresse à la CGT, campagne unitaire CGT/Solidaires/FSU contre l’extrême-droite...).

Dans le Morbihan, nous avons pris la décision de ne pas nous joindre à la manifestation "unitaire" du 15 mai. Il n'est pas envisageable d'avoir une action en apparence "unitaire", mais qui rassemble des syndicats dont les positions s'opposent de plus en plus nettement. Solidaires 56 ne défilera pas avec ceux qui à la fois accompagnent la politique d'austérité menée depuis de nombreuses années par les gouvernements, et prétendent s’opposer aux mesures inacceptables qui touchent la Fonction Publique et qui sont la conséquence même de cette politique.

Résister aux politiques néolibérales qui se succèdent et transformer radicalement la société pour plus de justice sociale nécessitent un rapport de forces important et dans la durée. Ce n’est possible que si les salariés, les chômeurs, les retraités, les jeunes en formation, reprennent confiance dans leur propre capacité d’agir, de choisir, de décider, et d’enfin gagner.

mardi 22 avril 2014

1er mai 2014, Une journée au cœur du mouvement social

1er mai 2014
Une journée au cœur du mouvement social

La prochaine Journée internationale du travail sera l’occasion de descendre dans les rues pour des milliers de salariés-es, de privés-es d’emploi et de retraités-es afin d’exiger la mise en œuvre de véritables politiques de progrès social.

Face à une situation économique et sociale qui s’aggrave, dans une société où la qualité du « vivre ensemble » se dégrade,  il est urgent d’intervenir et ne pas laisser faire.
Les orientations du nouveau gouvernement ne répondent en effet en rien aux aspirations des salariés-es et ne règleront rien.
Dans une France où 1 jeune sur 4 est au chômage où les plus anciens voient leurs pensions rabougries, où les salaires sont bloqués depuis de nombreuses années, et où plus de 80 % des embauches sont réalisées en CDD, la situation des salariés-es n’a jamais été aussi fragile. Jamais, pourtant,  les salariés-es ne se sont vus imposer autant  de sacrifices pour le seul bénéfice du patronat.


  • « Zéro charge » pour les salaires payés au Smic, c’est condamner des millions de salariés aux bas salaires.
  • 2 € de plus par jour pour un salarié payé au Smic, à travers la diminution  imposée de ses cotisations sociales, ce sera aussi, concrètement, pour lui, dès 2015, le « choix » entre des frais de couverture sociale supplémentaire ou de droits supprimés.
  • 19 milliards d’économies sur le budget de l’État : ce sera une baisse des capacités publiques d’intervention sociale et économique, une réduction  des services publics et de leurs missions, moins d’infirmières, de professeurs, de policiers…
  • 10 milliards d’économies sur l’Assurance-maladie : entraînant un déremboursement des médicaments et des soins et une moins bonne prise en charge des assurés-es.

Pour sortir de l’austérité et ouvrir une nouvelle période de progrès social, rassemblons-nous le 1er Mai prochain pour :


  • l’augmentation des pensions et des salaires ;
  • la mise à plat et l’évaluation de toutes les aides publiques accordées aux entreprises ;
  • une vie meilleure, faite de justice sociale et d’égalité ;
  • le respect des droits fondamentaux des femmes et des hommes partout dans le monde, à commencer par le droit à un travail décent, reconnu et valorisé ;
  • un débat national sur la répartition  des richesses créées par notre travail.

Refusons l’isolement,
le repli sur soi, l’exclusion, le racisme
et le rejet de l’Autre.
Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble »,
 la solidarité entre les salariés-es
et l’égalité des droits,
le choix de la paix, le choix du social.
Manifestation à l’appel de
la CGT 56, la FSU 56 et Solidaires 56

JEUDI 1er MAI à 10h30

  • Hennebont     Place de la Mairie
  • Vannes           La Rabine
  • Pontivy           La Plaine
  • Ploërmel        Maison des Syndicats
  • Le Palais        Le Port
 tract



jeudi 3 avril 2014

MARCHE DU 12 AVRIL




DÉPLACEMENT EN CAR AU DÉPART DU MORBIHAN

Départs :
  • Lorient (Maison des Syndicats - 6 h) 
  • Pontivy (La Plaine - 6 h ) 
  • Auray (Place du Ballon - 6 h)
Inscriptions : marche12avril56@gmail.com  06 24 16 06 50 et 02 97 21 01 26

Financement : le déplacement revient à 40 € environ par personne.
Une souscription est lancée pour réduire la participation de ceux qui montent, chacun donnant selon ses possibilités.
Chèques à l'ordre de ADF/ PCF pour bénéficier de 66 % d'avantage fiscal.
À envoyer à PCF, 70 bis rue Marcel Sembat 56600 Lanester

lundi 17 mars 2014

Appel à la grève le Mardi 18 mars.

Déclaration des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires  du Morbihan 

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires se sont rencontrées le 28 février 2014.
Face à la situation sociale vécue par les salariés du privé et du public, les privés d’emploi et les retraités de notre pays, elles décident de faire du 18 mars une journée interprofessionnelle de mobilisation massive. Elles les appellent à prendre toute leur place dans cette journée de grève.

Elles revendiquent : 
  • Une augmentation généralisée des salaires, traitements, pensions seule source de relance économique,
  • La conditionnalité des aides versées aux entreprises (172 milliards) à la création d’emploi en CDI soumis à contrôle,


Elles Refusent : 
  • Les politiques d’austérité  et le pacte de responsabilité sociale qui détruisent les services publics, la sécurité sociale 
  • Le transfert du financement de la branche famille (allocations familiales…) des entreprises vers les ménages via l’impôt. 
  • La suppression des allocations familiales et de toutes les aides versées par les Caisses d’Allocations Familiales 


Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires considèrent que les annonces liées au pacte de responsabilité, et en particulier les 50 milliards d’euros d’économies programmées, répondent d’une logique inacceptable d’austérité et attaquent inévitablement le financement des services publics, de la protection sociale et de la solidarité nationale alors que les besoins sociaux augmentent. 

Nos organisations réaffirment que la protection sociale est un droit universel. Celle-ci est partie intégrante du salaire socialisé. Supprimer la cotisation des entreprises à la branche famille conduit de fait à le diminuer. Elles s’opposent au transfert du financement de la branche famille des entreprises vers la fiscalité des ménages (y compris par la fiscalité locale). Elles réaffirment leur attachement aux droits familiaux financés par la branche famille de la sécurité sociale. C’est un des éléments qui concourt à l’égalité entre les femmes et les hommes en favorisant l’accès au travail des femmes.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l’ensemble des salariés, privés d’emploi et retraités à se mobiliser et à participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grève du 18 mars.
  • Lorient : 10 h 30 boulevard Cosmao Dumanoir
  • Vannes 10 h 30  devant la sécu – Bd de la Paix


Lorient, le 4 mars 2014

lundi 3 mars 2014

Adhésion directe

Lors de son dernier congrès, solidaires56 a décidé de formaliser la possibilité d'adhésion directe, 

Les adhérents directs sont des salariés de PME ou d’autres structures qui ne peuvent adhérer à un Syndicat SUD ou solidaires, soit parce qu'un tel syndicat n'existe pas, soit parce qu'il n'est pas représenté dans le Morbihan.

Pour obtenir pus de renseignement ou pour adhérer, il suffit de demander un formulaire par le mail de contact, de le remplir et de le retourner à l'adresse suivante

Solidaires56
81 Boulevard Cosmao Dumanoir 
56 100 Lorient

Le montant de l'adhésion est fixé à 0.5% du salaire mensuel.

mercredi 19 février 2014

Soutien aux ex-salariés de Nutréa-Triskalia


Manifestation de soutien
aux ex-salariés de Nutréa-Triskalia
victimes des pesticides

Jeudi 20 Février 2014 à 14h
devant le tribunal des affaires de sécurité sociale





lundi 17 février 2014

L'aéroport c'est toujours NON

NDDL
NON à L'AEROPORT
MANIFESTATION à NANTES
SAMEDI 22 FEVRIER




Appel commun du mouvement anti-aéroport

L’Etat et les pro-aéroports menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l’aéroport. Une nouvelle vague d’expulsion pourrait survenir. Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas ! Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu’à l’automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux... Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux. Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février à Nantes pour leur montrer qu’il n’est pas question qu’ils touchent au bocage (rdv à la Préfecture à 13h).

La préparation de la manifestation continue.
Pour suivre ce qui se passe, proposer animations, coups de main ou hébergements, voir le blog dédié à l’évènement :http://22fevrier2014.blogspot.fr/


lundi 3 février 2014

Non à la hausse de la TVA !

Non à la hausse de la TVA !
Nous voulons une fiscalité juste, solidaire et écologique !


Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault a décidé une « remise à plat » de la fiscalité. Celle-ci commence bien mal avec une hausse de la TVA à partir du 1er janvier 2014. Cette décision est triplement inacceptable.

D'abord parce qu'elle va réduire le pouvoir d’achat en frappant bien plus fortement les classes populaires déjà asphyxiées par la crise.

Ensuite parce qu'elle est destinée à financer un cadeau aux entreprises, le « crédit d’impôt compétitivité emploi », pour un montant de 10 milliards d’euros en 2014 et de 20 milliards par la suite. Ce cadeau est accordé sans aucune contrepartie, soi-disant pour leur permettre d’améliorer leur compétitivité. En réalité, il s’agit d’un transfert de revenus au profit des détenteurs du capital, et au détriment des ménages. Enfin parce que François Hollande a été élu en promettant qu'il n'augmenterait pas la TVA au contraire de Nicolas Sarkozy. Ce revirement est un déni de démocratie.

Au même moment le gouvernement français, obéissant aux banques, s'emploie à saboter la taxe Tobin sur les transactions financières proposée par la Commission européenne. Cette taxe sur la spéculation rapporterait pourtant plus de 10 milliards d'euros par an à la France !

Nous voulons une véritable réforme fiscale fondée sur la justice. Il faut commencer par annuler les hausses récentes de la TVA, car c’est un impôt injuste qui pèse très lourd sur les ménages modestes (près de la moitié des recettes de l’Etat).

Les niches fiscales coûtent chaque année plus de 80 milliards d’euros à l’Etat, et profitent principalement aux ménages les plus riches et aux plus grandes entreprises. Elles doivent être remises en cause. La lutte contre les paradis fiscaux et l’évasion fiscale (60 à 80 milliards d’euros par an pour la France) doit être renforcée. La progressivité de l’impôt sur les revenus doit être augmentée, en créant de nouvelles tranches supérieures, afin de réduire les inégalités. L’impôt sur les sociétés doit être réformé pour mettre fin au scandale d’un système qui permet aux grandes entreprises d’échapper à l’impôt !

Nous voulons que soit mise en place une vraie pollutaxe sur les activités industrielles et agricoles polluantes. Elle doit permettre de financer les alternatives pour les transports (rail, fret fluvial et maritime) au tout routier pratiqué par les gouvernements successifs depuis des dizaines d’années.

Si ras-le-bol fiscal il y a, c'est contre la politique fiscale du gouvernement Hollande qui sert à financer des cadeaux au patronat et s’inscrit dans une politique d’austérité insupportable.

La fiscalité doit au contraire participer au financement des investissements publics indispensables aux services publics, aux besoins sociaux, au logement social, à la transition énergétique et à la création d’emplois.

Mobilisons-nous pour une fiscalité juste, solidaire et écologique !
Rendez-vous le 08 février pour une journée de mobilisation
et de manifestations dans toute la France ! 


mercredi 22 janvier 2014

Nos vies valent plus que leurs profits !

Accord de libre échange
américano-européen (TAFTA) :
Nos vies valent plus que leurs profits !

« Pour vivre heureux vivons caché » : c'est ici la devise dont pourrait se prévaloir les négociateurs du futur accord de libre échange américano-européen, le Transatlantic Free Trade Area (TAFTA). Cet accord, en construction depuis le 8 juillet dernier, cherche à instaurer un vaste marché de libre-échange entre l’Union européenne et les États-Unis, allant au-delà des accords de l’OMC.
Rien ne devra échapper à l'avidité des tenants du libéralisme sauvage et tout doit être fait pour ne pas troubler le bon déroulement de ces discussions hautement confidentielles.




Pour l’Union syndicale Solidaires 56, il n’est pas question de laisser faire : c'est pourquoi nous invitons les citoyens à s’informer, à se rapproprier une parole qui légitimement leur appartient.
Sécurité des aliments, normes de toxicité, salaires, assurance-maladie, liberté du Net, protection de la vie privée, culture, droits d’auteur , ressources naturelles.... la liste n'est pas exhaustive: l'accord entend imposer les préceptes du néo-libéralisme dans toutes les sphères de nos vies.
Il prévoit que les législations en vigueur des deux côtés de l’Atlantique se plient aux normes du libre-échange établies par et pour les grandes entreprises européennes et américaines. Il soumettra les Etats, donc nous-mêmes, au seul pouvoir de l'argent et du profit. Cet accord fait écho à l'accord multilatéral sur l’investissement (AMI) qui en son temps fut dévoilé in extremis aux peuples concernés, et qui fut heureusement stoppé.
Solidaires 56 considère que le combat à mener contre ce futur accord est essentiel : démocratie, solidarité, acquis sociaux... ne sont pas négociables. Pas question de céder aux multinationales la définition des règles, de leur donner le pouvoir d’abolir les législations et réglementations dès qu’elles considéreront qu’elles réduisent leurs profits ! Ceci conduirait à un nivellement par le bas des règles sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales, aussi bien en Europe qu’aux États-Unis.

Trois conférences de Raoul Marc Jennar sur cet accord sont organisées dans le Morbihan par le collectif anti-TAFTA, dont Solidaires fait partie


  • le lundi 27/01 à 20h30 à Pontivy (Salle des Sports),
  • le vendredi 31/01 à 20h30 à Lorient (Cité Allende), 
  • le lundi 3/2 à 20h30 à Vannes (Palais des Congrès).





jeudi 16 janvier 2014

Un Président pour les patrons... mais pour les travailleurs ?

Le président François Hollande a été très clair ce mardi durant sa conférence de presse : les orientations qu’il donne à sa politique sont parfaitement libérales et antisociales, et répondent aux vœux du MEDEF. Même l’UMP applaudit à ces perspectives !

Solidaires 56 réagit au lendemain de cette déclaration, car les salariés de notre département vont être rapidement impactés par des décisions qui ne créeront malheureusement pas l’emploi tant attendu, ni ne réduiront les inégalités auxquelles notre département n’échappe pas.

Dans ces orientations, pas question de progrès, de protection  sociale, ni de pouvoir d’achat, encore moins de répartition plus juste des richesses. Les intérêts et la prise en compte des difficultés croissantes des salariés, des fonctionnaires, des privés d’emplois, des plus précaires n’y sont pas.

Le début du quinquennat a été marqué par des mesures économiquement inefficaces et socialement injustes : exemption pour le patronat du paiement des cotisations sociales de la branche famille (35 milliards d’euros), fausse remise à plat fiscale, développement de nouveaux contrats de grande précarité (contrats d’avenir, célébrés en grande pompe notamment à Lanester)…

Celles annoncées lors de la conférence de presse vont encore plus loin :

· Avec le pacte de responsabilité, le patronat paiera moins de cotisations sociales, et les salariés devront en régler la facture : car la baisse des dépenses publiques entraîne la dégradation de la redistribution sociale (dont la sécurité sociale) et des services publics. Parler de contreparties à ces largesses (en termes d’emplois ou de salaires) est un mensonge : depuis des décennies les gouvernements successifs ont multiplié les exonérations de cotisations sociales pour le patronat, et le chômage ne cesse d’augmenter. Car ce ne sont pas l’emploi ni les salaires qui ont gagné, mais la sphère financière, la rémunération du capital. C’est la raison première du désastre humain, social et économique que subissent, particulièrement en Bretagne, les salariés des grandes entreprises comme des petites, les chômeurs, les jeunes en formation, les retraités. Solidaires 56 combat cette politique libérale, qui progressivement détruit tout ce qui reste de garanties et de protection sociales, diminue la part des richesses produites en faveur des salaires, permet de licencier sans entrave comme le permet la loi mal nommée de « Sécurisation de l’emploi ».

· En Bretagne, les salariés se sont mobilisés massivement pour s’élever contre les plans de licenciement d’entreprises agro-alimentaires, contre les difficultés sociales et environnementales que connaît le territoire, contre la poursuite insensée d’un modèle libéral impitoyable. Que répond le président ? Il refuse de s’attaquer à la question essentielle du coût du capital (dividendes, optimisation, évasion et fraude fiscales, délocalisations, spéculation financière, système bancaire, etc.), il tourne le dos à une politique de transformation économique, sociale, écologique, nécessaire notamment dans notre région, et qui doit rompre avec le libéralisme.

· Les services publics vont être gravement impactés. Pour financer le cadeau au patronat, il faut supprimer 50 milliards d’euros de dépenses publiques. Or la dépense publique, c’est  du service aux citoyens, de l’investissement, de la protection sociale... Pour Hollande, il faut donc restreindre tout cela, alors que c’est un élément moteur de la cohésion sociale. De plus, le Président de la République a fermé la porte à tout espoir de progrès social pour les fonctionnaires. Dans notre département, cette restriction est déjà à l’œuvre, par exemple dans les Finances Publiques ou à Météo France :

  •    La Direction générale des finances publiques (DGFiP) a perdu 30 000 emplois entre 2002 et 2014. Elle ne peut faire face à ses dépenses de fonctionnement. Avec une telle réduction des moyens, comment faire croire que l’administration peut bien accueillir et accompagner le public, lutter efficacement contre la fraude, conseiller les collectivités locales dans de bonnes conditions ? La Direction départementale des finances publiques du Morbihan n’est pas épargnée : elle perd 24 emplois en 2014, après en avoir perdu 32 en 2013, 26 en 2012, 23 en 2011. Depuis 2003, 227 emplois ont été détruits. Solidaires Finances Publiques 56 se bat contre cette casse organisée poursuivie par un gouvernement prétendument « de gauche ».
  •    Le Centre départemental Météo de Vannes est dans la tourmente. Sa fermeture est programmée pour 2015, alors que son activité est plus que jamais essentielle : lors des intempéries de la  fin 2013 et du début 2014, les agents ont été fortement sollicités et impliqués lors des prises de décisions concernant la sécurité des personnes et des biens. Avec Solidaires Météo, premier syndicat, ils doivent maintenant se battre pour  le maintien  de cette  entité  de  MétéoFrance sur le sol morbihannais, indispensable  en  cas  de  crise,  toujours disponible et connaissant parfaitement le département.

·  Enfin, la hausse de la TVA est au cœur de cette injustice sociale. Le collectif "STOP TVA", qui regroupe déjà une vingtaine d’organisations, partis politiques, syndicats, association, et dont fait partie Solidaires, a lancé officiellement aujourd’hui sa campagne contre cette  hausse et pour une fiscalité juste, écologique et solidaire.

Solidaires 56 appelle à la construction de mouvements sociaux d’ampleur pour exprimer plus fortement, dans les entreprises, les services et les localités, le refus de la politique antisociale du gouvernement. Pas question d’accompagner cette contre-réforme !

Et, avec le collectif Stop TVA, Solidaires 56 travaille à la construction d’une campagne de terrain dans le Morbihan. D’ores et déjà une journée nationale de mobilisations et manifestations est programmée, le 8 février, dont une manifestation à Paris. 

Une pétition, qui a déjà réuni près de 11 000 signatures, est aussi en ligne


STOP TVA

  • Parce que la TVA est l’impôt le plus injuste.
  • Parce que la hausse de la TVA prévue en janvier servira à financer les cadeaux fiscaux au patronat
  • Parce qu'elle amputera le pouvoir d'achat des familles qui n'y arrivent déjà plus ....



La pétition est à signer sur

mercredi 15 janvier 2014

Plus de porcs, plus... d’écologie ?





Les élevages porcins de Bretagne, dont la taille n’a cessé d’augmenter et qui sont fortement polluants, doivent-ils encore croître ? Oui, a décidé le ministre de... l’Ecologie, dans un décret relevant le seuil d'autorisation des élevages industriels de porcs publié au Journal Officiel le 27 décembre 2013, et l’Union syndicale Solidaires 56 dénonce avec fermeté cette décision grandement irresponsable.

Depuis le 1er janvier, les élevages de 450 à 2000 porcs ne nécessitent plus d’autorisation préalable, laquelle n’est délivrée qu’après enquête sur l’impact environnemental. Seul un simple enregistrement en préfecture suffit. Exit, la contrainte écologique !


Le gouvernement parle de simplification administrative. Solidaires 56 préfère dire les choses clairement : on étend le permis de polluer ! Selon les pollueurs, l’écologie est une charge inacceptable, et la simplification les en délivre.

Le décret répond aux désirs des promoteurs d’une agriculture productiviste, d’un système industriel insensé, qui fonce droit dans le mur, et dont les conséquences sociales et environnementales sont particulièrement graves en Bretagne.





Prétendument, les porcheries de taille moyenne, victimes de la crise, ne peuvent tenir. Selon ces promoteurs, l’agrandissement serait une nécessité, et pour ce faire il faut faciliter autant que possible les extensions et créations de grands élevages, en supprimant les contraintes administratives « trop lourdes ».

L’Union syndicale Solidaires 56 sait à quel point la crise est vive dans le monde agricole et agro-alimentaire. Les récents plans sociaux d’entreprises basées en Bretagne l’ont cruellement rappelé.

Mais le modèle de développement que le gouvernement continue à soutenir est à rebours des choix à faire. C’est une fuite en avant, qui conduira au développement d’usines d’animaux toujours plus grandes, toujours plus polluantes, nécessitant toujours moins d’emplois. On comptabilisait 6 personnes à plein temps pour 1 000 porcs en 1988, il n’en fallait plus que 3 en 2000, et la situation s’est même aggravée depuis : il ne reste que 22000 exploitations aujourd’hui en France, contre 59000 en 2000...

D’ailleurs, le gouvernement renie ses engagements : il valide dans ce décret ce que réclamait le député Marc Le Fur en 2010, qui avait proposé pendant l'examen du projet de loi sur la modernisation de l'agriculture un amendement relevant les seuils, et qu’avait combattu... l’opposition d’alors, dont le PS...

Solidaires a maintes fois dénoncé, notamment dans le cadre du CESER de Bretagne où il siège, les choix aberrants du modèle productiviste agricole breton et la prolifération des algues vertes qui en est la conséquence, et dont il faut sérieusement supprimer les causes.

Alors qu’il existe des modèles alternatifs qui permettent de créer de l’emploi dans le monde agricole, de développer des filières de qualité (avec le retour au sol des animaux), de limiter de manière très significative les pollutions, le gouvernement a décidé d’enfoncer encore un peu plus le monde paysan dans la crise et l’impasse.


Pour l’Union syndicale Solidaires 56, ce ne doit pas être une fatalité. Solidaires 56 s’associe aux démarches engagées pour s’opposer à l’application d’un décret particulièrement dévastateur en Bretagne, et poursuit son engagement pour que puissent se développer d’autres voies paysannes.

samedi 11 janvier 2014

Rentrée solennelle des prud'hommes

Pour Solidaires la rentrée solennelle des prudhommes ne doit pas occulter la grave crise que traverse cette juridiction.
Non content d'avoir affaibli, au travers de l'ANI , les capacités des salariés à saisir le tribunal des prud'hommes, le gouvernement envisage maintenant de défaire les juges prudhommaux du lien démocratique qui les obligeait et les engageait.
La suppression du suffrage direct et la volonté de défaire chacun et chacune d'un droit que nous considérons comme inaliénable, sont symptomatiques d'un modèle de société que notre organisation syndicale entend combattre sans relâche.
Jamais il ne fut question d'utiliser la loi de 2008 sur la représentativité pour le renouvellement des prud'hommes.
Les salariés qui se sont exprimés lors des différents scrutins professionnels n’ont jamais été informés de cette éventualité.
Que dirait-on si, sans information préalable, on désignait les maires, les conseillers généraux, en fonction des résultats du scrutin législatif ?
La loi sur la représentativité est ainsi, sans scrupule, détournée par le gouvernement de son but initial.
La loi du plus fort ne saurait s'inscrire au fronton de nos mairies de façon durable.
Supprimer cette élection, c'est remettre en cause la légitimité même de l'institution, c'est l'affaiblir, voire la ruiner.
Le maintien de ces élections au suffrage direct est un impératif démocratique pour tous.